Les promesses du chanvre
Les promesses du chanvre
Réalisation : Suzanne Chupin
-> Rencontre avec la réalisatrice en direct sur Facebook & Noozy : Mercredi 19 mai - 19h
Production : What's Up Production
21 rue Crucy - 44000 Nantes
Tél. +33 (0)2 40 35 40 22
Synopsis
La Creuse fait feu de tout bois pour devenir un département pilote dans la culture du cannabis thérapeutique ; dès l'instant où la proposition fut lancée par Éric Correia, élu Creusois et infirmier anesthésiste, de nombreux habitants du département manifestèrent leur intérêt. Parmi eux, Jouany Chatoux et Nicolas Dupont, deux agriculteurs en quête de nouvelles orientations pour s'en sortir. Le film se propose de suivre ces trois protagonistes dans leur combat pour concrétiser cet espoir.
Suzanne Chupin
Auteure et réalisatrice de films documentaires, intervenante cinéma pour l’éducation à l’image, Suzanne Chupin fraye avec le genre documentaire depuis la fin de ses études en audiovisuel et cinéma. Rattachés à des problématiques de sociétés, ses films s’intéressent surtout à la façon dont l’Homme affronte les grands défis existentiels.
Thématique : Les plantes, premier maillon
On a peut-être oublié l’importance de nos racines ! Pas au sens où on l’entend habituellement dans un désir un peu vain d’expliquer nos comportements collectifs actuels par un passé singulier menant à l’exclusive et au rejet des autres. Non, il s’agit d’interroger notre environnement végétal et de rappeler l’importance de toutes les espèces, leurs caractères et leurs vertus, dans leur complémentarité séculaire. Les disparitions d’animaux, de plantes, sont une perte parfois irrémédiable. Leur préservation passera d’abord par leur inventaire, leur surveillance et peut-être d’abord par un effort de vulgarisation pour que chacun prenne conscience que la moindre petite bestiole ou la moindre pousse qui disparaît compromet l’écosystème tout entier. Ces modifications sont liées en grande partie aux pratiques intempestives des hommes depuis des décennies. Ce moment que l’on qualifie pour cela « d’anthropocène », comme âge des perturbations environnementales liées à l’activité humaine, peut-il encore être freiné ? Cette dérive peut-elle encore être stoppée ? La prise de conscience passe par la connaissance. On a tous entendu que des générations entières connaissent davantage de noms de marques que de noms d’oiseaux ou d’arbres ou de plantes ! L’engagement ensuite passe par les changements d’habitudes, ce qui n’est pas toujours aussi facile, aussi rapide qu’on pourrait le souhaiter. Rompre avec ce que chacun sait être inutile ou dangereux parce que polluant, ne peut se limiter à un choix personnel. Changer, c’est aussi changer au sommet.