En quête des nouveaux herboristes
Bande-annonce
En quête des nouveaux herboristes
Réalisation : Daniel Schlosser
-> Rencontre avec le réalisateur en direct sur Facebook & Noozy : Vendredi 21 mai - 21h
Production : Les Docs du Nord et Faîtes un vœu
Les Docs du Nord
3 avenue Jean-Baptiste Lebas - 59100 Roubaix
Tél. +33 (0)3 20 16 90 06
Synopsis
Liées à l’histoire de l’humanité, les plantes médicinales, que l’on appelait aussi les simples, étaient autrefois vendues par des herboristes qui connaissaient parfaitement leur utilisation ; leur diplôme officiel a été supprimé en 1941 et la profession a fini par disparaître. Malgré l’absence de professionnels reconnus en France, l’usage des plantes sous différentes formes est en forte expansion.
Intervenants : Clément Urion, Nicolas Thomas, Thierry Thévenin et Joël Labbé.
Daniel Schlosser
Daniel Schlosser est auteur-réalisateur. Il a signé plusieurs courts métrage de fiction, des films institutionnels, des documentaires, notamment pour France 3, et des magazines TV pour la chaîne WEO et les chaînes locales du Nord-Pas de Calais. Il est aussi formateur, plasticien vidéo et animateur de workshops en « écriture de scénarios documentaires ». Il associe des expériences en tant que directeur de la télévision ASTV Littoral Mer du Nord, responsable audiovisuel de l'Agence Culturelle d’Alsace, chargé de cours audiovisuels à l’Université de Strasbourg, régisseur de production pour des téléfilms en Allemagne, collaborateur audiovisuel au Conseil de l’Europe et monteur à la Télévision Suisse Romande à Genève. Il travaille actuellement sur un documentaire cinéma : La possibilité d’un futur.
Thématique : Les plantes, premier maillon
On a peut-être oublié l’importance de nos racines ! Pas au sens où on l’entend habituellement dans un désir un peu vain d’expliquer nos comportements collectifs actuels par un passé singulier menant à l’exclusive et au rejet des autres. Non, il s’agit d’interroger notre environnement végétal et de rappeler l’importance de toutes les espèces, leurs caractères et leurs vertus, dans leur complémentarité séculaire. Les disparitions d’animaux, de plantes, sont une perte parfois irrémédiable. Leur préservation passera d’abord par leur inventaire, leur surveillance et peut-être d’abord par un effort de vulgarisation pour que chacun prenne conscience que la moindre petite bestiole ou la moindre pousse qui disparaît compromet l’écosystème tout entier. Ces modifications sont liées en grande partie aux pratiques intempestives des hommes depuis des décennies. Ce moment que l’on qualifie pour cela « d’anthropocène », comme âge des perturbations environnementales liées à l’activité humaine, peut-il encore être freiné ? Cette dérive peut-elle encore être stoppée ? La prise de conscience passe par la connaissance. On a tous entendu que des générations entières connaissent davantage de noms de marques que de noms d’oiseaux ou d’arbres ou de plantes ! L’engagement ensuite passe par les changements d’habitudes, ce qui n’est pas toujours aussi facile, aussi rapide qu’on pourrait le souhaiter. Rompre avec ce que chacun sait être inutile ou dangereux parce que polluant, ne peut se limiter à un choix personnel. Changer, c’est aussi changer au sommet.