Faut-il arrêter de manger les animaux ?
Bande-annonce
Faut-il arrêter de manger les animaux ?
Réalisation : Benoît Bringer
-> Rencontre avec le réalisateur en direct sur Facebook & Noozy : Samedi 22 mai - 19h
Production : Premières Lignes
10 rue Nicolas Appert - 75011 Paris
info@pltv.fr
Synopsis
Sans préjugé, le journaliste d’investigation et réalisateur Benoît Bringer pose les questions qui dérangent sur ce qui se cache derrière chaque tranche de jambon, chaque steak, chaque filet de poisson que nous consommons. Une quête universelle à la rencontre des pionniers d’un élevage respectueux des animaux et de la planète qui interroge sur la dimension morale et durable de nos modes d’alimentation.
Benoît Bringer
Benoît Bringer est un réalisateur et auteur français plusieurs fois primé. Dans une style très cinématographique, ses films racontent des histoires inspirantes, souvent intimes, qui abordent de grands enjeux universels. Il est l’auteur de Recettes pour un monde meilleur publié aux éditions du Seuil.
Thématique : Quels choix de vie ?
Et si, au lieu de pleurer, de se couvrir la tête de cendres et de passer son temps à nourrir le désespoir collectivement, on regardait d’un peu plus près les expériences qui prolifèrent et disent qu’une autre manière de vivre et de produire est possible. Ce ne serait pas la première fois que l’on suivrait dans des documentaires de telles initiatives. Nous en voyons ici depuis plusieurs éditions du festival. Et le choix, encore cette année, a été difficile parmi les films reçus, tant les réalisateurs veulent faire partager, de manière quasi militante, les expériences prometteuses menées par quelques groupes : agroécologie, agroforesterie, autonomie, initiatives collectives, reconquête du foncier, accès aux semences. Au-delà de la préservation de l’environnement, ils s’engagent pour une agriculture paysanne, et une autre manière de vivre en société. Et si le changement venait des champs ? Ces propositions alternatives, remontant à quelques années, rompaient avec la déploration et ouvraient des perspectives. Souvent elles souffraient d’un grand angélisme. Les années passent, le doute s’installe et, parfois, pointent à présent la fragilité, la fatigue… Ces tentatives en cours nous paraissent moins donneuses de leçon et plus humaines, donc amenées à être plus généralisables. C’est vrai dans la culture, c’est vrai dans l’élevage qui interroge le rapport aux animaux, la manière de les élever, d’en prendre soin, avant de les livrer à la consommation. Cruel dilemme !