Et l'humanité dans tout ça ?
Et l'humanité dans tout ça ?
Réalisation : Marie-Elise Beyne
-> Rencontre avec la réalisatrice en direct sur Facebook & Noozy : Jeudi 20 mai - 15h
Production : Parc naturel régional du Vexin français et Agence de l’Eau Seine Normandie
Parc naturel régional du Vexin français
Maison du Parc - 95450 Théméricourt
Tél. +33 (0)1 34 48 66 10
Synopsis
À l’heure où il est de plus en plus question de la sixième extinction des espèces et de la responsabilité de l’homme dans ce phénomène, des agriculteurs, élus, chercheurs reviennent sur la nécessité de changer nos comportements mais aussi notre regard vis-à-vis de l’ensemble du vivant, comme sur la nature ordinaire.
Intervenants :
Jean-Pierre Geib (Parc naturel régional Caps et Marais d’Opale)
Bernard Chevassus-au-Louis (président d’Humanité et Biodiversité)
Augustin Berque (géographe et orientaliste)
Nicolas Galand (écologue)
Eric et Sonia Van Isacker (exploitants agricoles)
Gilbert Doret (éleveur laitier)
Marc Lefebvre (agriculteur)
Sarah Singla (agricultrice)
François Hardy (chargé de mission Nature / Environnement - Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse)
Gilles Carcassès (chargé de mission Biodiversité - Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise)
Christine Rollard (biologiste MNHN, aranéologue)
Guy Poupart (maire de Bonnelles, capitale régionale de la biodiversité, vice président du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse)
Géraud de Goede (technicien rivière du Syndicat Mixte Seine-Ouest)
Bruno Caffin (maire de Brueil-en-Vexin)
Gérard Béguin (agriculteur)
Anne-Caroline Prévot (écologue, CNRS - MNHN)
Dominique Herpin-Poulenat (maire de Vétheuil)
Daniel Level (président du Syndicat Mixte Seine-Ouest)
Marie-Élise Beyne
Marie-Élise Beyne a passé une partie de son enfance en Nouvelle-Calédonie puis son adolescence dans la ville nouvelle de Cergy alors en construction. Elle suit d’abord une Licence d’Art plastiques à l’Université Saint Charles puis commence à travailler sur des fictions et des documentaires. D’abord en tant qu’assistante de réalisation puis comme directrice de production.
En 2007, le producteur Jacques Kirsner lui confie la réalisation de deux documentaires. L’Histoire de la diplomatie française pour France 5 montre la façon dont le Quai d’Orsay a évolué au cours des siècles ; l’autre, pour un Thema d’Arte, se penche sur les causes sociales du surendettement.
Par la suite, elle développe en résidence d’écriture à l’école documentaire de Lussas un film sur la ville où elle a grandi. C’est avec Revoir Cergy qu’a commencé son travail sur le paysage urbain et périurbain. Sa recherche sur la perception que les habitants ont des lieux qu’ils habitent ou traversent quotidiennement se poursuit aujourd’hui avec l’Observatoire Photographique des Paysages du Parc naturel régional du Vexin. En 2019, elle a également donné lieu à la coréalisation du documentaire Dans la maison rouge dont l’action principale se déroule dans la maison du peuple de Limoges.
Thématique : Changer de pratiques face aux changements climatiques
À part quelques sceptiques, trop souvent à la solde des lobbies des grands groupes producteurs d’énergies fossiles, tout le monde sait que les experts ont raison de nous alerter sur l’urgence qu’il y a à changer nos comportements. Comprendre ce qui se passe d’abord, interroger les marqueurs de ces modifications, mesurer l’ampleur des variations observées dans nos écosystèmes, pointer les disparitions d’espèces et insister sur la gravité du moment, voilà dans quel inventaire inquiétant plusieurs documentaristes ne cessent de nous inviter à les suivre. Et face à ce constat alarmant, que faire ? Les réponses viennent alors des films s’attachant à suivre ceux qui ont déjà changé leurs habitudes. Individuellement, depuis des années, beaucoup ont déjà entrepris de ne pas assister passivement à la dégradation de notre environnement, pour eux-mêmes et pour les générations futures. On continue souvent de les prendre pour des utopistes moralisateurs, même si au fond de nous nous savons que c’est la voie. Ce qui rend parfois hésitant, c’est le sentiment d’un décalage immense entre ce qui se tente à petite échelle, au niveau d’un individu ou d’un petit collectif et les lenteurs des réponses étatiques. L’éternel débat entre le local et le global doit être dépassé. Ne pas attendre, caler son comportement sur ce qui paraît urgent de faire à son niveau et continuer d’exiger une réponse d’ensemble, voilà à quoi nous invitent les réactions filmées parmi ceux qui ont choisi de ne pas attendre.