Plogoff, mon amour. Mémoire d’une lutte
Bande-annonce
Plogoff, mon amour. Mémoire d’une lutte
Réalisation : Laure Dominique Agniel
-> Rencontre avec la réalisatrice en direct sur Facebook & Noozy : Mercredi 19 mai - 17h
Production : Taïpi Films
Laure Dominique Agniel
lauredominiqueagniel@gmail.com
Synopsis
Plogoff, petit bourg tranquille de la Pointe du Raz, semblait être le lieu idéal pour « offrir » aux Bretons leur première centrale nucléaire. C’était sans compter sur la capacité de résistance de la population. Le film propose le récit de cette victoire citoyenne qui continue d’inspirer les luttes d’aujourd’hui.
Intervenants :
Moalic Jean (agriculteur)
Guisnel Jean (journaliste)
Le Goff Alain (conteur)
Peuziat Henri (éleveur)
Laure Dominique Agniel
Après avoir été professeure de français à l’étranger (Liban, Canada), Laure Dominique Agniel devient journaliste, et fait ses premières armes au journal Le Monde puis entre à la rédaction de France Inter. Elle quitte la radio pour la réalisation de documentaires pour la télévision, puis comme réalisatrice indépendante. Elle a, à ce jour, réalisé plus de 25 films. Et publié huit livres. Le dernier : Lady Stanhope, l’amazone du Liban est sorti en avril 2021, chez Tallandier.
Thématique : Campagne poubelle !
C’est un lieu commune de dire qu’on a toujours la possibilité de glisser la poussière sous le tapis. Hop, un petit coup comme ça, vite fait, loin des regards, personne n’a rien vu ! Oui, mais ! Là, dans ce coin perdu, loin des foules et des grandes concentrations, vivent des hommes et des femmes, des familles, des ruraux. Là, dans ces espaces peu peuplés, coulent des rivières, poussent des forêts et vit toute une faune et une flore qui ne demandent rien et qui, fragiles, n’attendent surtout pas qu’on vienne perturber leur équilibre déjà fortement menacé par les changements climatiques. Les décideurs voient tout cela de loin, comme on regarde des espaces vides sur les cartes des aménageurs du territoire. « Ben, là, ce serait pas mal, il n’ y a personne ou si peu… ». Justement, les « si peu », les autochtones, les indigènes, les plus anciens ou les nouveaux installés qui ont choisi de vivre dans ces espaces, si peu qu’ils sont, ne veulent ni de déchets, ni de centrales, ni d’usine polluantes… Alors sont-ils des « nymbistes » (pas de ça dans mon jardin), des égoïstes, des passéistes qui rêveraient du bon vieux temps, et refuseraient le progrès ? Oui, mais, et s’ils avaient des solutions alternatives ? Et si, enfin, l’intérêt général passait devant l’intérêt de quelques-uns ? Et si leur refus, leur combat, était le premier pas de la rupture préparant la réflexion pour une autre société. Et si le combat collectif pour dire NON, en associant les énergies conscientes, inaugurait une autre manière de voir la vie !