Après avoir entamé des études d'architecture, au début des années 80, Jean Dulon s'oriente rapidement vers le journalisme et la presse écrite. 
Magazine L'Étudiant d'abord avec la rédaction de guides pratiques sur les études et les métiers, mensuel Globe et Globe Hebdo ensuite, avec la création et la gestion du service infographique et cartographique de la publication. Mais c'est la découverte du journalisme et du reportage audiovisuel qui ancre définitivement le sens de son engagement. Télévision locale Canal 40 dans le sud de la France, France 3 Région, sujets pour les chaînes nationales (France Télévision, M6), pendant une dizaine d'années il couvre l'actualité locale et les enjeux de société sans ignorer les défis climatiques et environnementaux de la planète. Création d'une émission C'est l'heure ! en 1992 sur l'Agir local et le Penser global, suivis quelques années plus tard par l'émission Ça coule de source sur la TNT Azur TV où il aborde la problématique de l'eau, de l'agriculture et de la ruralité. Enfin, L'Oeil du Voyageur où, à travers les contributions filmées de vidéastes amateurs, le regard se porte sur la planète et la richesse de la rencontre.
Poursuivant une carrière free lance dans le cadre de documentaires 52' qu'il écrit et réalise pour les chaînes nationales (France3, France 5, Radio Canada, RFO, France Ô, TV5), Jean Dulon aborde des problématiques qui lui sont chères comme l'histoire, la francophonie en Amérique du Nord, le sort des minorités et la découverte géographique et humaine à travers différentes expéditions qui le conduisent des aborigènes d'Australie aux autochtones d'Amérique du Sud en passant par les métis franco-indiens du Manitoba ou de la Saskatchewan. 
C'est aussi le sort d'une école rurale d'un petit village du département du Lot qui scelle un nouvel engagement tout à fait personnel. Sans producteur, sans diffuseur, sans aucun soutien financier, Jean Dulon décide avec un jeune caméraman, Nicolas Svetchine, fils de l'un de ses amis d'enfance, de suivre bénévolement pendant une année le petit peuple de Molières qui, refusant l'injustice de la fermeture de l'école du village, décide, seul et contre tous, de faire face et de gérer lui-même une classe ouverte gratuitement aux enfants de la commune. Touchés par leur cause, Jean et Nicolas filment leur résistance et leur long combat dans Les Pitchouns... en campagne !

-> Vidéo de la rencontre