Rencontres & Débats

Durant le festival, des rencontres numériques sur Facebook, reprises sur la plateforme Noozy.tv (accessibles dans la rubrique « Rencontres & Débats »), seront proposées avec les documentaristes des films en sélection officielle. Les questions posées via le fil de la page Facebook du festival seront transmises aux intervenants. Il sera donc possible pour le public d’échanger avec eux.

 

Programme des rencontres (durée 30 minutes environ)

plogoffMercredi 19 mai - 17h
Laure Dominique Agniel
,

Réalisatrice, écrivaine
Après avoir été professeur de français à l’étranger (Liban, Canada), elle devient journaliste, et fait ses premières armes au journal Le Monde puis entre à la rédaction de France Inter. Elle quitte la radio pour la réalisation de documentaires pour la télévision, puis comme réalisatrice indépendante. Elle a, à ce jour réalisé plus de 25 films. Et publié huit livres. Le dernier : Lady Stanhope, l’amazone du Liban est sorti en avril 2021, chez Tallandier.


Site : www.lauredominiqueagniel.fr
Chaîne YouTube : http://www.youtube.com/c/DominiqueAgniel

 

chanvreMercredi 19 mai - 19h
Suzanne Chupin

Auteure et réalisatrice de films documentaires, intervenante cinéma pour l’éducation à l’image, Suzanne Chupin fraye avec le genre documentaire depuis la fin de ses études en audiovisuel et cinéma. Rattachés à des problématiques de sociétés, ses films s’intéressent surtout à la façon dont l’Homme affronte les grands défis existentiels.

 

autonomieMercredi 19 mai - 21h
Nazzarena Matera, Christophe Del Debbio, réalisateur(trice) du film "Autonomies"

Nazzaréna Matera

Poète mais aussi auteure-compositrice-interprète, Nazzaréna Matera réalise son premier documentaire entre 2009 et 2012 intitulé « La Pandémie du Nouveau monde » – L’éveil des consciences citoyennes. Le point de départ est une interrogation citoyenne lors de la vaccination contre la grippe A/H1N1, qui nous fait suivre Nazzaréna dans sa quête d’informations et ses rencontres avec Pierre Rabhi, Patrick viveret, Michèle Rivasi, qui la mènera à une réflexion sur la transformation personnelle, indispensable pour impulser une transformation sociale.

« Autonomies », dont elle développe l’idée à partir de 2015 est son second documentaire.

Christophe-Emmanuel Del Debbio, réalisateur

Tout d’abord documentaliste et « zappeur » pour l’émission « Arrêt sur images » (France 5), il participe à la réalisation du documentaire de Daniel Schneidermann « Kosovo, des journalistes dans la guerre » (2000). En 2005, il co-réalise « Désentubages cathodiques », puis réalise « Banlieues sous le feu des médias » (2006) et « André Almo Del Debbio : 101 ans de vie d’artiste » (2009). Il est co-réalisateur des deux documentaires « La Pandémie du Nouveau Monde – l’éveil des consciences citoyennes » et « Autonomies » avec Nazzaréna Matera.

Parallèlement à la réalisation, il anime des ateliers vidéos scolaires sur l’analyse de l’image et de l’information.

 

collectifJeudi 20 mai - 11h
Gwladys Déprez
, réalisatrice du film De l'art du collectif en milieu agricole
Gwladys Déprez réalise des documentaires depuis 2004, d'abord sonores, puis filmiques. Née en 1979, elle a suivi des études d'anthropologie à l'EHESS de Toulouse, et d'ingénierie culturelle à Montpellier III et plus récemment, un parcours pro à la Fémis. Ses créations questionnent les liens entre l'humain et son ancrage physique et existentiel.
Dans ses premiers documentaires radiophoniques, elle s'intéresse aux pratiques d'autogestion en Argentine, puis à l'élevage transhumant en Ariège et son rapport essentiel au vivant. Dans son film La Panification des mœurs, le pain et le blé sont une trame révélatrice de nos existences, à travers des univers que tout oppose.
Elle poursuit sa réflexion autour de l'alimentation à travers une approche sensible (Bruissement des vignes, Mangeurs de pain, Oreillettes revival, le Goût des voix).
Gwladys est impliquée dans Caméra au Poing depuis 2006, association qui ouvre la pratique du documentaire auprès de tous les publics, qui est désormais un collectif de réalisatrices qui portent à la fois des projets personnels et un media documentaire participatif, la Télé Buissonnière, pour lequel elle réalise des court-métrages. Son prochain film long, Ce qui germera, en co-réalisation avec Chloé Jacquemoud, plonge dans une expérimentation archéologique sur les silos à grains, un système de stockage méconnu qui intrigue paysans et chercheurs.

 

 

 

humaniteJeudi 20 mai - 15h
Marie-Élise Beyne
, réalisatrice du film Et l'humanité dans tout ça ?
Magali Laffond, paysagiste au Parc Naturel régional du Vexin, participera également à la rencontre.

Marie-Elise Beyne a passé une partie de son enfance en Nouvelle-Calédonie puis son adolescence dans la ville nouvelle de Cergy alors en construction.
Elle suit d’abord une Licence d’Art plastiques à l’Université Saint Charles puis commence à travailler sur des fictions et des documentaires. D’abord en tant qu’assistante de réalisation puis comme directrice de production.
En 2007, le producteur Jacques Kirsner lui confie la réalisation de deux documentaires. "L’Histoire de la diplomatie française" pour France 5 montre la façon dont le Quai d’Orsay a évolué au cours des siècles ; l’autre, pour un Thema d’Arte, se penche sur les causes sociales du surendettement.
Par la suite, elle développe en résidence d’écriture à l’école documentaire de Lussasun film sur la ville où elle a grandi. C’est avec "Revoir Cergy" qu’a commencé son travail sur le paysage urbain et péri-urbain. Sa recherche sur la perception que les habitants ont des lieux qu’ils habitent ou traversent quotidiennement se poursuit aujourd’hui avec l’Observatoire Photographique des Paysages du Parc naturel régional du Vexin. En 2019, elle a également donné lieu à la coréalisation du documentaire "Dans la maison rouge" dont l’action principale se déroule dans la maison du peuple de Limoges.

 

joursJeudi 20 mai - 17h
Jérémie Grojnowski
, réalisateur du film Jours d'après

Jérémie Grojnowski est doctorant en anthropologie filmique et enseignant en cinéma à l’Université Paris Nanterre. Il s'intéresse, dans le cadre de films ethnographiques, à différentes initiatives s’inscrivant dans une recherche d'autonomie technique. Son film Jours d’après a été réalisé lors d’une recherche portant sur les paysans auto-constructeurs. 

 

 

champJeudi 20 mai - 19h
Mathilde Syre
, réalisatrice du film Champ de luttes, semeurs d'utopie

Je rencontre le documentaire pendant mes études de photographie. Je m’oriente alors vers le DESS Réalisation de documentaires de Lussas.
Le documentaire me permet de poser, et de partager, un regard singulier sur le monde. C’est avant tout les rencontres qui font naitre en moi des envies de films... J’aime toucher à ce qui anime chaque personne. J'aime aussi découvrir et m'immerger dans de nouveaux univers à chaque nouveau projet.

J’ai réalisé plusieurs films personnels pour la télévision ou le cinéma.
Incertain Regard, sur le quotidien de jeunes enfants aveugles (2010),
Dans les prés d’en haut, sur l’évolution des pratiques agricoles (2012),
Au bout de leur peine sur un Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (2016),
Ecole en vie sur les pédagogies actives au sein de l’école publique (2017),
Champ de lutte, semeurs d'utopie sur l'agriculture paysanne (2020).

J’accompagne aussi des ateliers d’éducation à l’image avec des publics éloignés de la culture, comme des espace de valorisation des personnes. 

En parallèle de mon travail de réalisatrice, je suis installée comme paysanne en Savoie.
Parce que mettre la main à la terre est une évidence pour avoir la vie belle !

 

heritageJeudi 20 mai - 21h
Isabelle Masson-Loodts
, réalisatrice du film Un héritage empoisonné

De Néandertal aux déchets nucléaires en passant par les déchets de guerre.

J'ai une formation d'archéologue, spécialisée en préhistoire. Pendant 7 ans, j'ai travaillé dans ce domaine, en particulier sur un site de fouille belge du paléolithique moyen sur lequel on a retrouvé des restes d'Homme de Neandertal. Pendant longtemps je me suis donc passionnée pour cette période très lointaine (+/-100.000 ans)... 

Mais quand je suis devenue maman, j'ai ressenti le besoin de pouvoir m'intéresser aussi au monde qui nous entoure, et d'avoir davantage prise sur lui. Je suis devenue journaliste indépendante. L'environnement, et les relations que l'homme entretient avec lui, est resté mon fil conducteur, au fil des changements professionnels. C'est comme ça que, contre toute attente, 14-18 a surgi dans ma vie alors que je ne m'y attendais pas du tout. Même si j'apprécie l'histoire, cette période ne m'attirait pas du tout : trop de sang, un récit en noir et blanc, des armes, la guerre... En 2009, mon père m'a demandé de l'aider à mettre en forme ses recherches personnelles sur l'histoire des soins médicaux durant la Première guerre mondiale. Je l'ai fait pour lui faire plaisir, et j'ai découvert un aspect de cette guerre passionnant, l'aspect humain, et la place des femmes en particulier durant cette période. 

Les archéologues ont ceci de particulier par rapport aux historiens qu'ils ont besoin de tâter le terrain, d'aller voir ce qui reste sur place. C'est comme ça qu'un jour, je me suis retrouvée à Vauquois, ce village détruit qui fut le théâtre de la guerre des mines. Sur cette butte, j'ai immédiatement compris que j'étais face à plusieurs paradoxes. 

Le premier était celui qu’exprime le géographe Yves Lacoste : « (…) parmi les endroits d’où l’on peut voir un paysage, celui dont la vue est la plus belle est presque toujours celui qui est le plus intéressant dans un raisonnement de tactique militaire ». 

Le second était que ce paysage porteur de cicatrices très visibles était aussi devenu un lieu de biodiversité. J'ai eu l'intuition que les paysages de la Grande Guerre avaient beaucoup de choses à nous raconter, et c'est comme ça que je me suis lancée dans une enquête sur l'héritage environnemental de la Première guerre mondiale, pour laquelle j'ai reçu, en 2011, le soutien du Fonds pour le Journalisme. 

J'ignorais alors que je tirais sur le fil d'une gigantesque pelote de laine, et que celui-ci m'amènerait à m'intéresser aux déchets nucléaires.

 

 

Vendredi 21 mai - 11hpitchoun
Jean Dulon
, réalisateur du film Les Pitchouns en campagne
Intervention commune avec Jean Marie Laborie, Maire de Molières

Après avoir entamé des études d'architecture, au début des années 80 Jean Dulon s'oriente rapidement vers le journalisme et la presse écrite.

 

Magazine "L'Étudiant" d'abord avec la rédaction de Guides Pratiques sur les études et les métiers, mensuel "Globe" et "Globe Hebdo" ensuite avec la création et la gestion du service infographique et cartographique de la publication... mais c'est la découverte du journalisme et du reportage audiovisuel qui ancre définitivement le sens de son engagement. Télévision locale "Canal 40" dans le sud de la France, "France 3 Région", sujets pour les chaînes nationales ( France Télévision, M6), pendant une dizaine d'années, il couvre l'actualité locale et les enjeux de société sans ignorer les défis climatiques et environnementaux de la planète. Création d'une émission locale "C'est l'heure!" en 1992 sur l'Agir local et le penser Global, suivi quelques années plus tard par l'émission "Ça coule de source" sur la TNT Azur TV où il aborde la problématique de l'eau, de l'agriculture et de la ruralité. Enfin, "L'Oeil du Voyageur" où, à travers les contributions filmées de vidéastes amateurs, le regard se porte sur la planète et la richesse de la rencontre.

Poursuivant une carrière Free-lance dans le cadre de documentaires 52' qu'il écrit et réalise pour les chaînes nationales ( France3, France5, Radio Canada, RFO, France Ô, TV5), il aborde des problématiques qui lui sont chères comme l'histoire, la francophonie en Amérique du Nord, le sort des minorités et la découverte géographique et humaine à travers différentes expéditions qui le conduisent des aborigènes d'Australie aux autochtones d'Amérique du Sud en passant par les métis franco-indiens du Manitoba ou de la Saskatchewan. 

C'est aussi le sort d'une école rurale d'un petit village du département du Lot qui scelle un nouvel engagement tout à fait personnel. Sans producteur, sans diffuseur, sans aucun soutien financier, il décide avec un jeune caméraman, Nicolas Svetchine, fils de l'un de ses amis d'enfance, de suivre bénévolement pendant une année le petit peuple de Molières qui, refusant l'injustice de la fermeture de l'école du village, décide, seul et contre tous, de faire face et de gérer lui-même une classe ouverte gratuitement aux enfants de la commune. Touchés par leur cause, Jean et Nicolas filment leur résistance et leur long combat dans "Les Pitchouns... en campagne !".

 


loupVendredi 21 mai - 15h
Axel Falguier
, réalisateur du film Loups et moutons : des solutions ?

Axel Falguier obtient son master d'écologie et de gestion de la biodiversité en 2008 à Montpellier. Il travaille ensuite un an chez Réserves Naturelles de France, puis s'envole vers la Réunion pour prendre en charge la gestion de la réserve naturelle des Terres australes françaises où il passera 6 années.

A l'issue de cette expérience, la gestion même de la nature devient moins importante à ses yeux. Expliquer et informer le grand public sur la place de l’Homme et de ses activités au sein des écosystèmes lui semble être maintenant la priorité.

Avec cette idée en tête et fort de son expérience de gestionnaire et de photographe, il se reconverti dans la réalisation de films et lance son entreprise de réalisation en 2016.

Dans ces films, il aborde des sujets liés à l’agriculture, aux énergies ou encore à l’éducation en tentant des présenter des alternatives utiles. Il cherche à réaliser des films esthétiques et touchants, devant constituer des sortes d’outils de médiation sensible et juste. Il s’attache toujours à donner les points de vue des différents acteurs afin que les protagonistes du film eux-mêmes se comprennent mieux et que le grand public s’approprie ces sujets en connaissance de cause.

En 2021, il tourne un nouveau film intitulé « Chiens de protection en élevages ovins et caprins » en collaboration avec l’Institut de l’élevage et la CCMSA.

 


santeVendredi 21 mai - 17h
Maryse Bergonzat
, réalisatrice du film Santé connectée

Pourquoi ce film ?

Il y a 6 ans, j'écrivais  un autre projet de film quand Daniel Poulenard m'a parlé de son travail. J'ai tout de suite été attirée par cette expérience avec les médecins Ariégeois et Aragonais. Pour moi, un retour dans les Pyrénées pour un sujet si essentiel, l'accès à la santé, et en Espagne en plus, permettait de poursuivre le travail que j'avais commencé là-bas, fin des années 80 avec le Magazine Pyrénées-Pirineos.

Aussi, retourner dans les Pyrénées Aragonaises où se trouvent  les zones les plus vides, à la population la plus âgée voire, la plus pauvre de la région, et en même temps, aller sur les lieux d'où sont parties les innovations les plus importantes, justifiait le projet de film.

 En France, le sujet est difficile, poussif comme le dossier médical partagé  (lancé en 2004). On n'en parle pas, ou quand on en parle c'est pour "vendre" tout de suite l'excellence technologique ! On est  bien loin de la problématique des habitants des zones rurales qui voient leur médecin vieillir, comme eux.

Mais à  cette époque-là encore je ne mesurais pas combien faire un film sur ce sujet clivant  allait être compliqué !

Le moteur principal était  de m'intéresser à la vie dans les territoires ruraux. Toujours plus désolée de traverser ces villages aux portes et volets fermés, aux vitrines des magasins "passées au blanc d'Espagne" ... de voir ces villages s'éteindre, sans avenir.

L'expérience  des médecins du Couserans a ouvert l'horizon de ce film : Le fait de pouvoir retourner vivre dans les zones rurales, faire revivre les villages car nous pourrons y travailler à distance et bouger, profiter du plein air, du calme, de la nature...

Nous sommes nombreux à passer énormément de temps sur un clavier, devant un écran, bloqués sur une chaise et si ce temps de travail pouvait être compensé par une vie autre, pleine d'exercices, marcher, prendre l'air, faire je jardin par exemple.. nous nous sentirions certainement en meilleure forme !

L'accès à la santé étant la première demande des populations, une fois qu'il sera pensé et organisé,  il ne pourra que favoriser ces installations.

Ce film a été fait pour France 3 Occitanie et Aragon TV. J'espère qu'il  sera vu dans d'autres régions de France et d'Europe. J'espère aussi que les élus locaux le verront. Que les expériences locales vont se multiplier et qu'elles seront considérées et soutenues par les pouvoirs publics qui ont le pouvoir de les faire grandir... On peut s'inspirer les uns des autres et c'est ce que ce film montre. Trois régions européennes.Trois cultures.

Trois approches de la médecine.Trois systèmes de santé différents...

Un film pour réfléchir !

 

 


versVendredi 21 mai - 19h
François Stuck
, réalisateur du film Bienvenue les vers de terre
Intervention commune avec un agriculteur.

- François Stuck, réalisateur

François Stuck est réalisateur. Ses documentaires abordent de sujets de société et s'attachent à exprimer la complexité des enjeux des sujets qu’il aborde tout en prenant le temps de le dire. Il est le concepteurs es Actualités Locales au Cinéma qui ont pour ligne rédactionnelle "Que se fait-il de bien près de chez nous ?"

- Sarah Singla, agricultrice

Sarah Singla est ingénieur agronome et agricultrice sur une ferme en agriculture de conservation des sols depuis 1980. Elle s’appuie sur son expérience, sur les visites de fermes qu’elle réalise en France et à l’étranger ainsi que sur des apports scientifiques pour vulgariser l’agronomie, l’agriculture de conservation des sols et l’agriculture de régénération.

 


herboristesVendredi 21 mai - 21h
Daniel Schlosser
, réalisateur du film En quête des nouveaux herboristes

FILMOGRAPHIE

Documentaires

« La possibilité d’un futur » documentaire cinéma en préparation.
« Germaine et les dons de la nature » 52mn et 80 mn 2021
« En quête des nouveaux herboristes » France Télévision et salles de cinéma
« Un héritage en herbes »  2015  53mn WEO- Télés Nord Pas de Calais.
« Mains noires et dentelles de luxe»2005-2006 52mn, France 3 Nord.
« 10 siècles de judaïsme en Alsace » 2004 3X 26mn France 3 Alsace.
« Le Grand Canal », 2X26’, France 3 Alsace - 2003
« Vauban, ingénieur ordinaire du roi » France 3 Alsace– 1999.
« Mulhouse, portrait d’une ville » 52mn, France 3 Alsace – 1998.
« Filature » France 3 Alsace – 1998.
« Sur la piste des indiennes » 52mn – France 3, Odyssée. – 1997.
« Bouboule reviens ! » France 3 – 1996.
« Canal couvert, marché ouvert » France 3 – 1995.
« Musica 83 » – « Au fil de l’Ill » 1983 - « Fragments d’un patrimoine » 1980

Magazines.

« En attendant le Louvre » de février 2010  à décembre 2012 magazine mensuel diffusé sur la chaîne WEO  et sur les chaînes locales du Nord-Pas de Calais.

« Côte et Mer » de mars 2011  à décembre 2012 magazine de la mer diffusé sur la chaîne WEO et sur les chaînes locales du Nord-Pas de Calais.

Fictions cinéma

Plusieurs court-métrages Co-réalisation « D’Goda » fiction long métrage en dialecte alsacien – 1976. En cours de restauration à la Cinémathèque Française

Films institutionnels

« Le syndrome de manque de nature chez les jeunes » 2019
Environ une vingtaine de films avec, le CRDP, CNDP et le Parlement Européen dont « L’Europe c’est ton affaire », « la carte d’Antoine », « Parade »,
« Agriculteur dans le Kochersberg »
Films pour l’association Développement Afrique de l’Ouest.

Créations, installations vidéo

Collaborations avec Robert Cahen et Ko Nakajima (Japon).

Divers

Formateur, animateurs de workshop écriture de scénarios documentaire.
Directeur de la télévision ASTV littoral mer du Nord.
Formateur, coordinateur pédagogique au CRRAV (Pictanovo) Lille
Responsable de l’audiovisuel Agence Culturelle d’Alsace
Chargé de cours audiovisuels à l’Université de Strasbourg
Régisseur de production pour des téléfilms en Allemagne.
Collaborateur audiovisuel Conseil de l’Europe.
Monteur à la Télévision Suisse Romande Genève.

 

transitionSamedi 22 mai - 11h
Jean-Philippe Delobel
, réalisateur du film Transition d'énergies

Je me suis spécialisé dans la réalisation de documentaires et l’animation de projets vidéo participatifs d’Education permanente et aux médias (Education Populaire, dirait-on en France).
J’aborde depuis quelques années dans mes films les défis nouveaux de la ruralité et de la rurbanité à travers des thématiques liées à la transition, la consom’action, la simplicité volontaire, la démocratie participative, le vivre ensemble et le bien commun. Ces réalisations sont visibles sur www.clara.be

 

 

 

eleveuseSamedi 22 mai - 15h
Jean-Pierre Valentin
, réalisateur du film Envers et contre tout, éleveuses

Né dans les Vosges, en 1963 à Remiremont, j’éprouve très jeune le désir de voyager, inspiré par les ouvrages de Frison-Roche et Saint-Exupéry.
Je découvre les Balkans, puis l’Algérie et l’Afrique noire.
Pour m’imprégner plus encore des ambiances sahariennes, dès l’âge de 20 ans, je traverse à pied l’Afrique de l’Ouest, de Dakar au lac Tchad ! Ce voyage d’imprégnation, un an en zone sahélienne, confirme mon goût et mon intérêt pour les modes de vie nomade. Entre 1986 et 1988, je retourne partager la vie quotidienne des éleveurs touaregs et peuls wodaabe, au Mali et au Niger. Je poursuis ces expériences fortes même aux pires moments de la rébellion des « hommes bleus », dans les années 90.
D’autres reportages me permettent de découvrir l’Andalousie, le Guizhou et le Kurdistan.
Mon intérêt pour le monde berbère m’incite ensuite à sillonner les montagnes du Maroc, en particulier le Haut-Atlas central, avec les transhumants aït atta, les villageois bouguemmez et les semi-sédentaires aït hadiddou du plateau des Lacs. Dans tous ces espaces, je lie de fortes amitiés. C’est alors que je commence, selon l’expression de Jean Rouch, à « filmer avec » les populations rencontrées, réalisations documentaires grâce auxquelles j’intègre les réseaux de projections tels Cap Monde, Exploration du monde ou Les Grands Explorateurs au Québec, et la distribution télévisuelle (Arte, France 5, Ushuaïa TV, La Raï, Vosges TV...).

 

viventSamedi 22 mai - 17h
Josette Hart et Jean Milleville
, réalisateurs du film Elles vivent ici

Jo et Jean, adoptés par le Sud Aveyron depuis 40 ans et retraités de professions éloignées du cinéma, ont choisi de rencontrer d’autres habitants , natifs ou non du territoire, pour  connaître leur vécu et leur choix de VIVRE ICI. Après plusieurs interviews avec des  hommes et des femmes,  les réalisateurs ont décidé de centrer leur film sur 15 femmes qui les ont beaucoup touchés par l’authenticité, la pertinence et l’universalité de leurs propos.

L’amateurisme de leur démarche et la discrète technique de prise de vue ont  facilité la liberté de parole et probablement contribuer à l’authenticité des témoignages. La diversité des professions, des âges, des lieux et des expériences rapportées, témoignent d’un monde rural contemporain dans lequel se révèle une richesse humaine insoupçonnée.

Le montage a été effectué par Fabien Camaly, membre de l’équipe de production Anderandera qui depuis 12 ans travaille dans le Sud Aveyron et que le Parc Naturel Régional des Grands Causses ,  séduit par l’idée du projet de film, avait fait connaître aux réalisateurs.

Le film documentaire de 52 minutes a depuis sa réalisation été présenté aux cinémas de Millau et de Saint Affrique et projeté dans plusieurs communes du territoire concerné jusqu’à la survenue  de la crise sanitaire.

Avec Jo et Jean, le Parc des Grands Causses a animé  les débats qui ont suivi chaque séance autour du VIVRE ICI et présenté au public les accompagnements mis en place pour accueillir de nouveaux arrivants.

 

 

mangerSamedi 22 mai - 19h
Benoît Bringer
, réalisateur du film Faut-il arrêter de manger les animaux ?

Benoît Bringer est un réalisateur et auteur français plusieurs fois primé. Dans une style très cinématographique, ses films racontent des histoires inspirantes, souvent intimes, qui abordent de grands enjeux universels. Il est l’auteur de “Recettes pour un monde meilleur” publié aux édition du Seuil. 

 

 

Nazzarena Matera et Christophe Del Debbio (Autonomies) réaliseront une vidéo d'une dizaine de minutes parlant de la genèse du film et des suites, qui sera postée sur les réseaux.

 

Remise des prix - Dimanche 23 mai à 18h

Dimanche en fin d’après-midi, une retransmission en direct, là encore simultanément sur Facebook et Noozy.tv, permettra de suivre la révélation du palmarès 2021. Les films restant quant à eux accessibles jusqu’à minuit.